Hélène était mon aïeule. Elle a perdu son mari très jeune lors de
la première guerre mondiale. Elle avait un fils, Louis, âgé de 3 mois. Je tenais à lui rendre hommage car depuis que j'ai découvert l'histoire de sa vie, je l’admire.
Hélène avait une passion pour l’écriture,
c’est pourquoi j’ai choisi la poésie plutôt qu’un autre moyen d’expression. Je vous laisse découvrir ce poème en
espérant qu’il vous plaira.
Le cerisier d’Hélène
J’ouvre les yeux,
Mais, en regardant autour de moi,
Je retrouve un monde,
Un drôle de monde.
Rien, il ne reste.
Cette guerre l’a assassiné !
Son amour, son aimé !
Mais, par la fenêtre,
J’aperçois le cerisier.
Oh ! Quel joli cerisier !
Debout même après l’horreur,
L’horreur de cette fureur.
Oh ! Quel joli cerisier !
Toujours silencieusement odorant.
Il deviendra rose de parme en fleurissant.
Comme pour annoncer sa renaissance.
Ainsi, il saura la consoler.
J,
Arrière arrière
petite-fille d’Hélène
(Quatrième)
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