L'histoire se passe à la fin du XIXe siècle dans le département du Doubs près des villages de Longeverne et de Velrans. Ce roman parle d'amitié, d'honneur, d'enfance et de liberté, mais aussi de violence, de rivalités villageoises et de batailles. Tout le long du récit, la narration est menée uniquement à la troisième personne et le personnage phare change de temps en temps, ce qui permet au lecteur de suivre tel ou tel enfant.
Parmi eux il y a Lebrac : têtu
comme une mule et malin comme un singe, il est le chef de la bande de l'armée
Longevernes. Il est amoureux de la sœur de Tintin, Marie. Camus, excellent
frondeur, est le bras droit de Lebrac. Il aime Octavie qu'il surnomme « La Tavie ». La Crique est intelligent et
souffle les réponses aux autres élèves de la classe. Quant à L'Aztec des Gués,
c'est le chef des Velrans.
La guerre des boutons raconte donc la vie de
jeunes enfants qui, après les cours, se retrouvent dans le bois qui sépare
leurs deux villages (Velrans et Longeverne), et qui se battent à coups de
frondes et de triques.
Les prisonniers qui sont faits
dans l’un des camps se voient délestés de leurs boutons et de leurs vêtements
par le camp adverse : ils composent le « Butin de guerre » - et servent à
réparer les effets en cas de défaite. Les Longevernes et les Velrans ne se
battent pas le dimanche car ce jour-là, ils portent les habits de messe et ne
veulent pas les abimer, de peur de la « raclée paternelle », que les enfants
risquent déjà s’ils se font déboutonner les autres jours.
A la fin, Bacaillé trahit les
Longevernes, se fait maltraiter par ses ex-amis et rentre chez lui. Les parents
du village le voient arriver bien mal en point et il leur raconte ce que leurs
enfants font après les cours. Lorsqu'il rentreront à leur tour, ceux-ci seront
corrigés et punis mais ils continueront la guerre.
Dans
ce livre, Louis PERGAUD parle d'un village (qui ne s'appelle ni Longeverne, ni
Velrans) où il a été instituteur pendant deux ans. Il raconte son enfance (d'où
le sous-titre « Le Roman de ma douzième année »), quand il se battait contre le
village voisin. Je pense que La Crique pourrait être Louis PERGAUD car ce
personnage est intelligent et Louis fut professeur ; et « un
professeur, c'est pas le quart d'un abruti quand même ! ». Il s'agit
d'un roman avec une grande part d'autobiographie.
Cette
œuvre m'a plu car elle est pleine de malice enfantine et de rêve avec la
cabane. Il est vrai que ce livre à été écrit il y a longtemps et qu'il décrit
une époque qui m'est inconnue : les enfants aidaient leurs parents à la ferme.
Mais, justement, laissons-nous emporter dans ce monde ou l'enfant était adulte
plus tôt car les responsabilités qu'on lui laissait dans le travail de la ferme
le rendait mûr. Profitons aussi de notre enfance car, comme a dit La Crique à
propos des adultes :
« Dire que,
quand nous serons grands, nous serons peut-être aussi bêtes qu'eux ! ».
Gauthier
très bon film
RépondreSupprimerSans doute, mais n'hésitez pas à lire le livre un de ces jours : il est encore meilleur !
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